LES CARNONNAIS

LES CARNONNAIS

Deux femmes

Parfums mêlés, cheveux défaits
Corps enlacés qui roulent et ondulent,
Sans trêve, dans un mouvement parfait.
Baisers, gémissements, spasmes violents,
Les mains qui glissent sur les bas de nylon
Et les lèvres avides qui sans se désunir
Disent sans les mots les pensées de l'amour.

Tendresse infinie, infinie tendresse,
Pour la grande fête des cœurs en liesse.
Deux femmes entre elles, et seules au monde,
Deux femmes qui s'aiment sans fronde
Et qui n'ont  nul besoin d'être jugées,
Vilipendées ou dans l'opprobre figées



Ces mots magnifiques m'ont été confiés
il y quelques temps par un ami,

je vous permets de les découvrir aujourd'hui



12/04/2008
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